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La vie n'est pas un long fleuve tranquille....
18 décembre 2011

Les voisins n°5 : The last but not the least

Ah c'est du lourd !

Ils sont pépiniéristes et travaille en famille : les parents et leur fille. Le gendre qui est routier vit avec eux. Leurs serres jouxtent mon terrain de 3 hectares à l'ouest et ils sont séparés par une clôture qui a été posée bien avant mon arrivée par mes voisins. Ils font de la vente directe.

Je ne l'ai rencontré que tardivement vu l'éloignement géographique ( environ 300 mètres).

Par contre, j'en ai largement entendu parlé !

Le gendre voulait monter une plate forme pour les camions sur mon terrain. Ma voisine n°1 avait d'ailleurs fait circuler une pétition contre ( elle m'en avait fait part ) ce qui au final avait tendu leurs relations et depuis ils ne se parlaient plus. La mairie m'apprendra par la suite que ce projet était voué à l'échec car l'autorisation n'aurait jamais été donnée vu les nuisances occasionnées pour les riverains.

Mais mes voisins n°5 se prétendaient propriétaires et en avait informé une bonne partie du village.

D'ailleurs, au fêtes du village pendant l'été 2006, le petit fils de l'ancien boulanger avait mis par inadvertance le feu à mon champ avec un pétard. Lorsque les pompiers et gendarmes sont arrivés demandant l'identité du propriétaire du terrain, l'ancien boulanger les avaient logiquement orientés vers mes voisins n°5.

L'offre pour la vente (cf petit aparté sur l'histoire de la maison)  qui avait été refusé par le vendeur venait de mes voisins n°5 mais ils avaient dit à tout le voisinage qu'ils avaient acheté : c'était une bonne façon d'éviter une surenchère car comme je l'ai appris par la suite ils y avaient du monde sur la corde à linge !

Seul hic: moi qui est surfé sur la toile et suis tombé sur l'annonce : le cheveu sur la soupe !

Ils avaient déjà investit les lieux : passer le broyeur forestier sur le terrain, couper les arbres limitrophes, ce qui conforter leurs dires auprès des locaux.

Évidemment, à notre arrivée, ils se sont retrouvés acculés avec pas beaucoup d'option : soit avouer avoir menti, soit persister dans leur mensonge et trouver une explication plausible à notre présence.

Et bien ils ont persévéré en affirmant que la plate forme allait se faire et ont commencé à colporter que nous étions des squatters des gens de l'EST et que les gendarmes allaient nous expulser. Et puis le temps a passé et nous étions toujours là donc le discours a évolué : nous étions toujours des squatteurs , des Roms mais cela faisait 3 ou 4 fois que les gendarmes nous expulsé de chez eux et nous revenions à chaque fois.

Les gens aux alentours nous les ont décrit comme des gens vindicatifs, qui avaient beaucoup de problème au sein du village et qu'ils étaient très méchants. Leur famille s'est déchirée pour un héritage.

Même le maire du village nous a dit que ce n'était pas des gens fréquentables.

Bien sur, leur comportement à notre égard n'a pas été des plus chaleureux : détritus divers et variés dans le champ, mitraillette à la place des yeux, chien lâché sur nos animaux. D'ailleurs, la 1° fois qu'on a croisé le gendre alors que nous n'étions pas au courant , il nous a visé avec la voiture.

Bref pas de quoi avoir envie de tisser des liens et puis, comme je le disais avant nous avions largement de quoi nous occuper en vue d'améliorer nos conditions de vie assez précaires.

Notre première prise de contact a eu lieu en mai 2008 et j'en garde un souvenir impérissable.

Flash-back sur le contexte : J'avais donc quelques chèvres naines et moutons nains. Mon terrain n'était pas clôturé en bordure de voie publique. Je me suis adressée à la mairie (je reviendrai ultérieurement sur cet épisode) au printemps 2008. Une fois le dossier monté, mon ami a fait les travaux dans un délai bref car étant berger, il devait partir pour la transhumance. Il a bétonné les piquets pour un meilleur maintien.

Mon terrain et celui de mes voisins n°5 sont bornés sauf en bordure de voie publique où il manque une borne mais je vous rappelle qu'ils ont posé une clôture séparative et que celle-ci est juste derrière chaque borne existante.

Donc, mon ami a bétonné le dernier piquet à environ 1m de leur clôture.

Le gendre arrive en voiture , s'arrête et lui dit : "Ton piquet est chez nous, tu recules d'1 mètre" . Mon ami lui signale avoir mesurer et le gendre réponds: "Tu n'es pas géomètre ". Mon ami l'informe que lui non plus n'est pas géomètre et là le gendre lui dit que de toute façon le géomètre va venir.

Quel intérêt puisqu'ils ont déjà posé leur clôture ?!?

Le lendemain, nous retrouvons le piquet couché. Des voisins nous disent l'heure à laquelle c'est arrivé la veille au soir.

Mon ami fait une photo , arrive la fille de nos voisins n°5. Mon ami lui dit ne pas comprendre pourquoi ils ont couché le piquet étant donné qu'ils souhaitent faire venir le géomètre. Elle se défend être à l'origine de cet acte.

Arrive la mère. Elle s'enorgueille être à l'origine de cet acte, elle prétend ne pas l'avoir fait exprès, s'être accoudée contre le dit poteau s'en savoir qu'il était fraîchement bétonné  ( quand même c'est un peu gros puisque la veille au matin il n'était pas là et que le chantier était très visible ).

De toute façon, elle dit qu'il empiète de 2 mètres chez elle, que le géomètre va venir.

Mon ami essaie de parlementer en leur disant que nous souhaitons entretenir des relations de bon voisinage, que nous n'étions pas au courant de leur projet de plate forme . C'est peine perdue , un flot d'invectives s'ensuit de la part de ses 2 femmes. Je vous relate quelques propos :

  • Nous devons être bien riche pour nous être payé cette maison, elles, elles n'ont pas pu . De toute façon,il est impossible que des gens comme nous ce soit payé cette maison, nous ne pouvons être que des prête noms. C'est sur nous sommes en magouille avec la mairie. Avec ce terrain, cela fait de nous les plus riches propriétaires terriens du village.
  • Elle espère que nous avons pris aussi une place au bon repos (nous apprendrons plus tard qu'il s'agit du cimetière !)

Elles sont hystériques et c'est un dialogue de sourd donc mon ami les quitte. Le soir, il m'en informe, je suis perplexe.

Ce jour-là, Mr X arrive sur le chantier pour contrôler l'avancée des travaux. Mon ami lui fait constater le piquet couché et lui relate son entrevue avec les voisins n°5.  Mon ami s'interroge sur l'utilté de déposer une plainte. Mr X l'en dissuade et s'engage à désamorcer la situation en allant parler aux voisins n°5.

Lors d'une rencontre, peu de temps après, avec Mr Le Maire, ce dernier nous avouera que mes voisins n°5 ne sont pas des gens fréquentables, qu'il a beaucoup de problème avec eux et me conseillera de lui vendre un bout de terrain car il vaut mieux pour moi avoir la mairie comme voisin plutôt que mes voisins n°5. Il se félicitera du fait que mes voisins n°5 fassent venir le géomètre pour le bornage car en cas de vente cela fera toujours des frais en moins pour la mairie.

De mon côté, quelques jours plus tard, je décide de retourner les voir afin de renouer un dialogue : quelques grammes de féminité pourront peut être adoucir la situation .

Quelle erreur ! Je n'ai jamais rencontré des femmes aussi méchantes et fielleuses. Elles sont rongées par l'amertume et me tienne le même discours sarcastique. Je suis abasourdie. Elles confirment vouloir faire venir le géomètre car "l'argent n'est pas un problème pour elles" .

J'ai beau essayer de leur expliquer que je ne connais personne au sein du village et que j'ai trouvé la maison via internet, elles sont totalement hermétique et ressasse "j'espère que vous avez pris votre place au bon repos" cela m'interpelle.

Donc, en juillet 2008, je suis convoquée par le géomètre pour ledit rebornage.

Je pense que c'est un coup dur pour eux car ils ont payé le bâton pour se faire battre. Et oui, plus de doute possible pour l'appartenance du terrain puisque toutes les parties sont en présence aux vues et aux sus de tout le monde .

Le géomètre a donc reposé la borne manquante et en a profité pour re contrôler les bornes existantes.

Et là, cerise sur le gâteau :

  • notre poteau n'était pas chez eux
  • ils empiètent chez moi sur une autre portion de clôture

Ouf, je pense que nous allons pouvoir souffler et que cela va les calmer....mais il n'en est rien , ce ne va être que l'escalade jusqu'au drame fin 2009 lorsqu'ils entreprendrons les travaux de réfection de leur cloture pour se réaligner sur les bornes.

Cela vaudra un chapitre à part et non des moindres.

Mais avant, il me semble opportun de vous parler des élus locaux car tout s'imbrique pour donner un cocktail molotov qui nous a explosé au visage et qui à ce jour nous laisse barder de plaies béantes et purulentes.




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