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La vie n'est pas un long fleuve tranquille....

17 février 2012

Nos courriers réponses

Bonjour à tous,


Comme promis je vous mets en ligne nos courriers réponses puisque j'ai eu confirmation que les destinataires les ont reçu.

En premier : réponse adressée à Mr le Maire

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Et en suivant celui adressé à Mr le Chef du cabinet du Garde des Sceaux

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Bonne lecture et bonne soirée à tous

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8 février 2012

La réponse du berger à la bergère

Bonjour à tous,


Un grand merci à tous ceux qui lisent ce blog et le font circuler. Même si nous avons eu peu de contact, cela nous fait du bien de savoir que nous sommes lus.


Bon alors, je pense que Mr le Maire doit être un grand fan de Dalida et de sa chanson "paroles" donc je me permets une spéciale dédicace !


Paroles

Trève de plaisanterie, voici la réponse de Mr Le Maire : bonne lecture !

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Nous avons aussi reçu une réponse du ministère de la justice : ci après

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Nous avons répondu. Par correction, j'attends que les courriers soient reçus pour vous les mettre en ligne.


A + et bonne soirée

28 janvier 2012

Nos démarches suite à l'agression de mon ami

Bonjour,

Après 2 jours passés à l'hopital pour mon ami, nous nous sommes rendus à la gendarmerie de notre village muni des certificats médicaux en vue de déposer plainte. La plainte nous ayant été refusée ( dans les circonstances déjà évoquées dans un précédent post ), nous nous sommes rendus directement au tribunal d'Auch le lendemain.

Sur place, nous avons fait un bref résumé des faits , à l'accueil, sur le formulaire qui nous a été fourni. Mais vu les actes dont nous avions été victimes et le peu de place alloué pour les décrire, nous avons décidé d'envoyer en recommandé un dépôt de plainte plus exhaustif au procureur de la République en 3 volets : un conjoint pour demander à être entendu sur le comportement des gendarmes, un de mon ami pour son agression physique et un de ma part pour les menaces et la violation de propriété.

Nous n'avons eu aucune réponse.

Une personne qui avait vu une partie de l'agression m'a dit vouloir témoigner.Je lui ai indiquer qu'elle pouvait s'adresser directement au procureur de la République , les agresseurs ayant fait pression sur elle pour qu'elle ne témoigne pas. Elle a écrit son témoignage et je l'ai envoyé en recommandé.

3 mois après son agression (01 02 2010) mon ami a été convoqué par la gendarmerie pour être entendu comme agresseur.

Pour ma part, je n'ai pas été entendue.

Les gendarmes (les mêmes qui nous avaient intimidés violemment) ont donc mené l'enquête en n'auditionnant que des témoins à charge contre mon ami.

Le témoin que j'avais à elle aussi été entendue mais les questions qui lui ont été posées étaient loin d'être pertinente voire redondantes et toutes celles qui auraient pu contredire les propos des agresseurs ont été éludées.

Côté investigation, beaucoup de faits facilement vérifiables ne l'ont pas été (ceux qui auraient permis de confondre les agresseurs).

Aucune des personnes que mon ami avait demandé à être entendues ne l'ont été.

C'est donc dans ce contexte qu'a eu lieu l'audience devant le tribunal correctionnel d'Auch.

Audience au cours de laquelle mon ami n'a pu s'exprimer au sujet du comportement des gendarmes  (le Procureur de la République : "Taisez-vous ! je ne peux entendre cela dans mon  tribunal, les gendarmes sont assermentés")

Audience au cours de laquelle, on a fait l'éloge du travail de la gendarmerie : "le dossier est lourd ! "

Audience au cours de laquelle, on a reproché à mon ami sa corpulence et sa taille (?) et le fait qu'on ne le connaissait pas (?)

Audience au cours de laquelle Mme le Procureur m'a traitée de manipulatrice et d'affabulatrice en prétendant que j'avais fait pression sur ma collègue pour obtenir son témoignage (et ce sans que j'ai le droit à la parole !)

etc....

Le 25/01/2011 : verdict (sans surprise vu le déroulement du procès) : 8 mois de prison avec sursis + 1 amende. Elle est belle la démocratie en France .

Courant février 2011, nous faisons la connaissance d'une personne ayant été victime d'une erreur judiciaire et qui nous indique que nous pouvons faire des attestations. Ce que nous avons fait pour étayer nos dires.

Et là, comme par miracle, nous avons trouvé une autre personne qui avait vu une partie de l'agression (vive l'enquête de quartier exemplaire de la gendarmerie !).

Mai 2011 : nouveau courrier au Procureur de la République



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Toujours aucune réponse.


10 août 2011 : je suis entendu par une autre gendarmerie environnante concernant la lettre ci dessus.

Au final, ma plainte sera classée sans suite en date du 15/09/2011 au motif que les faits dont je m'étais plainte n'avaient pu être clairement établis par l'enquête.

Décembre 2011 : mon ami adresse un courrier à la direction générale de la gendarmerie nationale en vue de dénoncer les comportements abusifs des gendarmes à notre égard : voici le courrier et la réponse reçue.

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D'autre part, j'ai réédité certains post pour vous mettre les courriers envoyés aux autorités concernant les comportements abusifs des gendarmes à notre égard ( on ne change pas une équipe qui gagne et gendarmerie épisode 3 )

Côté news : L'audience d'appel du 19 janvier 2012 a été reportée au mois de mai 2012.

                  28 jours de grève de la faim pour mon ami et plus d'une vingtaine de kilos de perdus : aucune nouvelle de toutes les instances alertées à ce sujet . Mr le Maire brille toujours par son silence ! Heureusement qu'il est médecin et qu'il a signé le serment d'hippocrate.

  Bonne journée à tous !


22 janvier 2012

Les raisons de la grève de la faim de mon ami

Bonjour à tous,


Un petit éclairage sur les raisons qui ont acculé mon ami à faire une grève de la faim semble important.

Je vous met donc en ligne une lettre qu'il a écrit à ce sujet.


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Voici les courriers adressés aux différentes autorités.

Le 1° a été adressé au Président de la République, au ministère de la santé et de la justice, au préfet et au procureur de la République de notre département.

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Celle qui suit a été adressée au maire de notre village

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23° jour de grève de la faim pour mon ami et 17 kilos de perdus.


Bonne journée à tous

20 janvier 2012

Quelques doc concernant les abus de la mairie

Bonjour,


Pour avoir eu quelques retours sur mes écrits, il semble qu'il manque des doc pour étayer mes dires.

J'ai donc décidé d'en mettre certains en ayant effacer les identités. Ceux où il y a trop de données personnelles ne seront pas mis en ligne.

Donc 1° épisode : mes relations avec la mairie

1°doc : la convention de servitude proposée devant le conseil municipal auquel je me suis invitée et pour laquelle je n'avais pas été concertée ni informée

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Après mon refus de signer cet acte et ce malgré l'insistance de Mr le Maire (qui me certifiait avoir tous les papiers et la légalité de cette canalisation ) et après des concertations stériles , je vous joins les différents courriers échangés par LRAR . Et comme c'est bizarre : plus besoin d'établir de servitude

Je vous les mets par ordre chronologique

 

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Je vous souhaite une agréable journée et une bonne lecture.

 

P.S : 20° jour de grève de la faim pour mon ami

               

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15 janvier 2012

Gendarmerie : épisode 3

Ce dimanche matin, 2 brigadiers se présentent à mon domicile afin de nous dire que  le nouveau commandant de gendarmerie souhaite nous rencontrer.

Nous leur demandons s'il s'agit d'une audition car dans ce cas nous voulons une convocation écrite avec un motif et nous souhaitons nous faire accompagner d'un avocat.

Ils nous répondent que non : nous ne sommes pas convoqués mais conviés à une médiation concernant les différents courriers que nous avons écrits.

Soit, nous acceptons en leur signifiant que nous avons du respect pour la gendarmerie et en pensant que  cela est positif car notre objectif n'a jamais été de discréditer la gendarmerie : nous souhaitons juste que nos droits soient respectés et pointer le comportement abusif de certains gendarmes à notre égard.

Nous nous présentons donc à l'heure de la médiation accompagnée d'une amie.

Après un petit délai d'attente, le commandant arrive, nous lui présentons notre amie, sa présence semble le déranger .....

Il décline mon identité et demande qui c'est, je m'identifie.

Il veut que je vienne avec lui en vue de m'auditionner seule et souhaite ensuite entendre mon ami seul .

On est loin d'une médiation ! Nous lui signalons que nous ne sommes pas convoqués et que dans le cadre d'une audition nous souhaitons être accompagnés d'un avocat.

Nous lui signalons que dans le cadre d'une médiation nous souhaitons être accompagnés par quelqu'un.

Il coupe court à l'entretien en refusant et en nous disant "puisque c'est comme ça, c'est tout vu" (c'est tout vu , quoi ?).

Nous sortons donc de la gendarmerie.

Encore un coup d'épée dans l'eau ! encore de la pression puisqu'on nous dit que l'on se ferme des portes.

Et puis une audition au pied levé , un dimanche lorsque les avocats sont en week-end ?!?

A nouveau, nous envoyons un courrier au préfet et au Procureur pour dénoncer ces faits.

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P.S : 15 jours de grève de la faim pour mon ami

12 janvier 2012

On ne change pas une équipe qui gagne ! la gendarmerie bis

25/09/2011 au matin : un voisin me prévient qu'un de mes moutons est dans le ruisseau et qu'il s'est passé quelque chose.

Je me rends dans mon champ et là, je ne peux que constater le carnage : ils ont été attaqué par des chiens et sont grièvement blessés.

Le troupeau est éclaté, je les regroupe sur 8 moutons nains : 7 sont grièvement blessé (3 mourront sous peu d'hémorragie, je retrouverais la dépouille d'un le lendemain, 3 sont très mal en point et décéderont le lendemain) et 1 a disparu.

Après ce macabre constat et une discussion un peu plus poussée avec le voisin qui m'avait alerté (il me dira avoir vu 2 chiens après mes moutons peut être de chasse ?), je me rends en fin de matinée à la gendarmerie en vue de déposer une plainte contre X.

Le gendarme qui me reçoit me fixe un rendez-vous pour le début d'après midi en vue du dépôt de plainte et m'engage à faire des photos ce que je fais.

Lorsque je me présente à lui vers 15h, son discours change : il me dit que je ne peux déposer une plainte contre X car l'article de loi n'existe plus. ? à mon grand étonnement. Je rentre chez moi puis retourne le voir accompagnée d'une amie devant laquelle il réitère ses propos : je ne peux porter plainte et il nous jette de la gendarmerie.

Le lendemain, je fais venir le vétérinaire qui me certifie que j'ai le droit de porter plainte.

A nouveau, j'en suis réduite à écrire au Procureur et au Préfet afin de dénoncer ce comportement que je trouve abusif.

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Pas de réponse.

Le 6/12/2011, le même gendarme m'appelle. Il veut me rencontrer le lendemain après midi concernant les courriers que j'ai envoyé. Je lui dis ne pas être disponible et lui demander ses coordonnées pour pouvoir le recontacter ce qu'il refuse. Il est agacé.

Environ 30 minutes plus tard, il me rappelle : il veut absolument une date pour le rendez-vous.

Je lui demande de m'envoyer une convocation écrite avec le motif ce qu'il refuse en me répondant que ce n'est pas la procédure.

Je lui fait part de mon intention de venir accompagnée d'un avocat, il me coupe en me disant qu'un avocat ne se déplacera pas pour cela  (?)

Il surenchérit sur un ton arrogant qu'il ne voit pas l'intérêt de faire des courriers si je refuse d'être entendue (c'est loin d'être le cas, je trouve juste bizarre que ce soit lui qui m'entende)

Aucun rendez-vous n'est fixé et il me raccroche au nez.

Vous imaginez la suite : nouvelle lettre au procureur et au Préfet. Seul le Préfet m'a répondu en me disant qu'il examinait le dossier et me donnerait une suite. Je suis en attente....


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P.S : 12°jour de grève de la faim pour mon ami ! je suis inquiète...


10 janvier 2012

Les suites de cette agression

Pour ma part, j'ai été totalement terrorisée par les comportements de nos voisins n°5 et l'attitude de la gendarmerie. J'en ai perdu le sommeil, l'appétit et j'ai fait une dépression. Je me suis rasée le crâne de peur de me faire attraper par les agresseurs de mon ami (pour ne pas qu'ils puissent m'attraper par les cheveux car ils m'avaient menacée) . Cela a eu un retentissement sur ma vie professionnelle car mon patron m'avait alors proposé une promotion.... Après ma dépression, il n'en était plus question

Cette situation a été très dure à vivre : comment expliquer autant d'injustice : quelle indigestion !

De plus, j'ai vu mon ami souffrir pendant des mois et sa santé se dégrader à vue d'oeil.

Plus question pour nous d'investir ma propriété : tout est devenu compliqué : les travaux différés et mon projet aux oubliettes. C'est comme une chape de plomb qui s'abat sur vous.

Après avoir écrit au Procureur et n'avoir pas eu de réponse, ça nous a achevé et la descente aux enfers a continué quand mon ami a été entendu en tant qu'agresseur et non en tant que victime puis lors du jugement. A chaque fois qu'on avait l'impression d'avoir touché le fond et bien on se rendait compte que non, on pouvait descendre encore plus bas, bref une désagréable sensation d'être privé d'oxygène et la perte de l'élan vital.

Début 2011, nous avons fait la connaissance d'une personne , elle même victime d'une lourde erreur judiciaire. Je peux dire que cela a été salvateur pour nous : enfin queqlqu'un qui nous a écouté et crus ! Il faut dire que nos voisins n°5 lui avaient parlé de nous en nous dénigrant (squatters....) et qu'elle a été très surprise en nous rencontrant car nous étions à l'opposé de tous les racontars qu'elle avait pu entendre.

Elle nous a aiguillé sur les démarches à réentreprendre en nous bottant les fesses et nous redonnant espoir : tout n'était pas perdu selon elle.

Donc, nous sommes repartis à la charge : attestations et témoignages, nouveaux courriers aux autorités, avocat.

C'est d'ailleurs par l'intermédiaire de l'avocat (très tard) que nous avons eu accès au dossier (à la 1° audience mon ami c'était présenté sans avocats, nous étions épuisés et lui n'avait rien compris à la procédure, d'autant plus que les gendarmes lui avaient assuré que cela se passerait bien pour lui et que ses agresseurs seraient confondus).  Nous avons été sidéré par ce dossier : déposition qui disparaît pour être remplacée par celle d'un gendarme à la retraite, des accusations mensongères qui auraient être pu très facilement réfutées si les gendarmes s'en étaient donné la peine au lieu de monter un dossier à charge de mon ami, le contexte des faits a été totalement occulté alors qu'il était connu de leur part et par dessus tout cela la mairie qui nous dénigre totalement !

Mais là encore nous nous sommes heurté à un mur de silence de la part des autorités locales de la justice.

Il me reste encore un petit espoir car certains services alerté sont en cours d'enquête et nous attendons leurs réponses .

Mon ami est totalement désespéré et ne peut supporter l'injustice qu'il a subie. Face à cela, il a entamé une grève de la faim depuis le 1 janvier 2012.

Je suis très inquiète pour sa santé et je ne sais plus quoi faire, il est déterminé .

Alors, si quelqu'un peut nous aider, nous soutenir, cela nous ferait beaucoup de bien car là pour nous c'est une grande traversée du désert.

Existe t'il encore des oasis ?


Je sais que mon blog doit être un peu fastidieux à lire mais j'ai souhaité retracer ce qui nous arrive même si ce n'est pas totalement exhaustif pour vous faire toucher du doigt comme c'est lourd à vivre. Bien sur j'ai scindé les choses pour une meilleure lisibilité (du moins je l'espère) mais tous ces comportements des différents protagonistes s'interpénètrent dans le temps.

Merci à tous ceux qui prendront le temps de jeter un coup d'oeil à mon récit.


6 janvier 2012

La gendarmerie

Mon ami s'y rend directement après son agression. Il sonne, une gendarmette lui répond, il expose les faits qu'il vient de subir, lui précise qu'il perd du sang par la bouche et qu'il a fait plusieurs malaises et qu'il a certainement un pied de casser. Cette dernière refuse de le recevoir, lui répondant qu'elle ne peut rien faire pour lui. Il lui fait part de son étonnement, de cette non assistance. Elle lui dit de rentrer chez lui, qu'elle va envoyer une brigade.

15-20 minutes après arrive la brigade. Ils sont agacés d'entrée. Ils lui demandent de leur décrire brièvement les faits , mon ami s'execute. L'un des gendarme, le plus gradé, lui coupe la parole en lui disant qu'il lui déconseille de porter plainte par le fait que mon ami a pris la barre en premier. Mon ami lui dit que ce n'est pas à lui de décider et qu'il est hors de question de ne pas porter plainte, il lui fait constater l'état de son pied.

A ce moment, le téléphone sonne dans le véhicule. Une discussion s'ensuit dans laquelle il explique être chez le berger en minimisant les faits ("ce n'est qu'une petite altercation"). La conversation avec mon ami reprend et le gendarme continue à l'intimider . Mon ami finit par leur dire qu'il va finir par croire ses agresseurs quand ils lui ont dit n'avoir que des amis à la gendarmerie. Il s'énerve encore plus et disent ne pouvoir rien faire sans certificat médical. Mon ami s'en étonne en leur montrant à nouveau son pied (il n'a plus de chaussure, ni chaussette tellement il est enflé) .

Le téléphone résonne : ils doivent partir sur un plan épervier. Il laisse mon ami en lui déconseillant à nouveau de porter plainte , cela pourrait se retourner contre lui.

Mon ami passe les 48 prochaines heures à l'hopital.

Dans cet entre fait, je me rend à la gendarmerie en vue de déposer une plainte pour violation de propriété et les menaces que j'ai subies. La gendarmette qui me reçoit m'affirme que je ne peux le faire, que cela n'est pas un motif valable.


Le mardi suivant, nous nous rendons à la gendarmerie avec un de 2 certificats médicaux (le 2° arriva après) en vue de déposer une plainte pour l'agression de mon ami .

Nous sommes reçu par le gendarme qui était intervenu au domicile (le moins gradé des 2). Au début son ton est courtois. Quand mon ami lui expose sa requête, son ton change et il s"exclame "ah, c'est vous le Monsieur de l'autre jour" . Puis il enchaîne : "Comme mon collègue vous l'a dit, nous vous déconseillons fortement de porter plainte, il y a déjà 6 témoins contre vous". Mon ami s'en étonne, confirme vouloir porter plainte. Le brigadier s'en agace, il devient agressif. Il nous demande le certificat médical, je sors une liasse de papier qu'il m'arrache des mains. Je lui demande de me les rendre, il le fait de mauvaise grâce et je suis obligée d'insiter lourdement. Je lui tend le dit certificat.

Mon ami a le pied cassé, il s'appuie sur le pupitre pour se soulager. Face au ton agressif du gendarme, mon ami lui demande de baisser d'un ton. Le brigadier s'énerve, dit qu'ici c'est lui qui commande et qu'il fait ce qu'il veut. Il dit à mon ami que c'est lui qui est agressif car il se penche vers lui. Mon ami lui explique qu'il soulage son pied cassé d'où sa position.

Dans cet entre fait arrive  le plus gradé des gendarmes venu au domicile. Mon ami lui demande de quoi il retourne concernant les 6 témoins. Le gendarme fusille le brigadier du regard puis nous explique que dans l'après midi (le dimanche) ils avaient une bricole à faire dans le secteur et qu'ils en avaient profité pour se rendre sur le chantier de clôture de mes voisins n°5. Il lui redéconseille fortement de porter plainte. Mon ami persévère ce qui l'agace.

Tout à coup, il frappe violemment le pupitre avec la main à quelques centimètres de ma tête en hurlant "Tu la veux ta plainte et bien tu vas l'avoir et tu ne vas pas être déçu ! Toi, tu viens avec moi, elle, elle reste là"

Vue la situation, mon ami refuse de pénétrer seul dans leurs bureaux.

Il se recule près de la porte et imite le geste du gendarme (en frappant le pupitre) en lui demandant "et si je fais comme vous Monsieur qu'est-ce qui se passe ?" Il lui répond en montrant la porte : "Dehors !"

Mon ami lui dit que nous allons aller porter plainte dans une autre gendarmerie. Le gendarme rigole en disant que ce ne sera pas possible et qu'ils le renverront à lui.

Nous partons.

Face à ce refus, nous décidons de nous rendre au Tribunal afin de déposer la plainte. Une fois là-bas après avoir fait une brève déclaration écrite nous décidons de faire par courrier un récit plus exhaustif des faits.

Aucune réponse du procureur de la République.

3 mois après, le 02/02/2010,  mon ami est convoqué à la gendarmerie, par 2 gendarmes dont celui qui avait refusé d'entendre sa plainte (=gendarme L). Il lui demande ce qu'il a écrit les concernant au Procureur de la République . Mon ami leur répond "pas grand chose" et qu'entr'autre il a du respect pour leur corps de métier.


A un moment, l'autre gendarme s'en va, le gendarme L. dit à mon ami que s'il passe sur leurs comportements vis à vis de nous, cela allait bien se passer car ils avaient compris que les voisins n°5 les avaient pris pour des abrutis et qu'ils allaient les avoir.

L'autre gendarme revient, et le gendarme L. prétend avoir conseillé à mon ami de porter plainte comme il dit l'avoir fait auprès de ses agresseurs ce qui laisse mon ami bouche bée.

Ils lui disent qu'ils doivent discuter entre eux, le laisse seul un court instant et reviennent lui signaler sa garde à vue. Ils lui précisent qu'il va être entendu en tant qu'agresseur. Mon ami leur signale qu'il trouve cela anormal étant donné qu'il est la victime. Les gendarmes lui disent que cela n'a que peu d'importance.

L'interrogatoire commence.

On lui demande s'il a encore des traces, lui répond que 3 mois après il ne reste que quelques marques sur la cuisse mais que pas contre l'état de son pied est très parlant et qu'on y voit encore nettement une trace de coup.Ils répondent que ce n'est pas la peine de s'attarder sur le pied étant donné qu'il y a déjà un certificat médical et refuse de le prendre en photo malgré mon insistance (cela à plusieurs reprises).

Ils insistent sur les traces de la cuisse, lui en demande l'origine, il se rappelle que les piquets avaient des pointes mais doute de la correspondance.  Ils décident d'aller vérifier sur le chantier et le mettent en cellule pendant 30 minutes le temps de la vérifications.A leur retour, ils prennent en photo sa cuisse et un gendarme dit à mon ami (qui doute de la correspondance) que "si cela correspond!". Ce à quoi mon ami répond "et bien, si vous le dites"

D'ailleurs, je les verrais quand il se rendront chez mes voisins n°5. Ils me certifieront que tout se passe bien et que je n'ai pas de quoi m'inquiéter pour mon ami.

A plusieurs reprises, lors de son interrogatoire, ils refuseront de prendre les noms des témoins que mon ami cite prétendant que cela n'est pas nécessaire.

Il signe à contre coeur sa déposition qu'il a du mal à relire, il a des douleurs, il est épuisé. Il a besoin de prendre ses médicaments et veut s'en aller au plus vite de la gendarmerie.

Toute l'enquête d'investigation sera menée par le gendarme L. et je vous laisse présumer des conséquences qui en découleront car le dossier ne sera qu'à la charge de mon ami.

Résultat au tribunal : 8 mois de prison avec sursis et une amende qu'il ne peut payer.

6 janvier 2012

L'agression de mon ami

Plus d'un an après le passage du géomètre, mes voisins n°5 entament un chantier de réfection et de ré alignement de leur clôture.

Quelques jours auparavant, nous avons remarqué la présence de Mr X chez nos voisins n°5 . La mairie leur aurait apparemment proposé de leur goudronné l'accès à leur magasin, étrange pour des gens avec qui Mr le Maire ne voulait avoir aucun contact.

-Week end du 24 et 25/10/2009- chantier de clôture de mes voisins

Bien entendu, je n'avais pas été prévenue de la réalisation de ces travaux.

Le 24/10/2009, en partant travailler je remarque une activité et des engins sur mon terrain. Je demande à mon ami d'aller voir.

A son arrivée, il remarque que la clôture mitoyenne est arrachée, que mon grillage coté voirie est ouvert. Le gendre de mes voisins n°5 aidé d'autres personnes oeuvrent sur le chantier. Mon ami va à leur rencontre, les saluent et lui dit qu'il trouve dommage d'avoir été obligé d'en arriver là, que cette situation a généré beaucoup de frais . Le gendre lui répond que de toute façon pour eux l'argent n'est pas un problème et qu'il va faire les travaux entre vrais gersois. Mon ami s'éloigne  en les saluant car le gendre est assez provocateur et vaque à ses occupations à distance, délaissant son chantier proche du leur.


Le 25/10/2009, je pars au travail, j'embauche à 7h du mat.

Mon ami se rend sur le terrain afin de contrôler nos animaux. Il remarque que le grillage coté voirie n'a pas été remis laissant libre accès à la route à nos animaux.

Il va faire un tour de vélo et revient par l'arrière du champ. A ce moment, il remarque que nos moutons sont sur le point de passer chez nos voisins n°5, il pose son vélo contre un roncier, repousse les moutons en claquant dans les mains. Près des moutons, se trouve une machine où est adossé un homme qui semble attiré les moutons (Mr A., frère du gendre, nous l'apprendrons par la suite). Il le salue mais Mr A ne lui répond que par un regard agressif et une grimace.

Voyant le gendre un peu plus loin, mon ami se dirige vers lui pour lui dire de penser à refermer la cloture coté voirie ce qui n'avait pas été fait la veille au soir. Sont présentes 2 autres personnes , l'une un peu à l'écart et l'autre en compagnie du gendre. Mon ami les salue. Le gendre feint de ne pas comprendre, mon ami lui réitère sa demande et le gendre de lui répondre qu'il n'en a rien à foutre et que ce n'est pas son problème. Mon ami lui signale qu'il n'est pas correct, que nous ne lui faisons pas de problème et qu'il ne comprend pas toute cette agressivité.

Il n'a pas le temps de finir sa phrase que Mr A déboule comme un fou furieux parle à son frère mais ses propos ne sont pas audible à mon ami qui est assez éloigné de eux et qui se tient de l'autre coté de la clôture en cours de réinstallation (c-a-d dans mon champ).

Immédiatement, Mr A se tourne vers mon ami et commence à l'invectiver avec des insultes très fleuries et le menace de le tuer. En même temps, il se dirige vers mon ami pour contourner la clôture.

Il est de + en + agressif, il tient une main dans la poche en continuant à dire qu'il va le tuer.

Mon ami n'est pas très en forme à cette époque et il est en attente d'une opération. Il fait souvent des malaise à cause de douleurs insupportables. Il essaie de le calmer en lui disant qu'il ne le connaît pas, qu'il ne s'adresse pas à lui et qu'il n'a aucune envie de se battre et que d'autre part que le terrain est une propriété privée et qu'il n'a aucune autorisation pour y pénétrer.

Mais Mr A n'en a que faire, il monte crescendo. Bien entendu il est encouragé par les ricanements des autres personnes présentes. Il continue d'avancer. Face à la détermination de Mr A, mon ami se saisit d'un piquet de maintien de clôture pour le tenir à distance.

Mr A s'en réjouit, se sait à son tour d'un piquet et lui lance "ça va être bon de te défoncer à coup de barre de fer".

Mon ami continue de lui dire qu'il ne souhaite pas se battre, ne répond pas à ses insultes et lui signale que si Mr A l'agresse il se défendra et ce tout en continuant à reculer.

Mr A commence à promener la barre de gauche à droite tout en avançant. Mon ami continue à reculer et se met à crier en espérant ameuter du monde.

A ce moment là, Mr A tente de l'embrocher au niveau du ventre. Mon ami esquive mais le mouvement lui déclencher des douleurs vives. Il remarque que la fille des voisins n°5 s'est joint au groupe et jubile de la situation.

Mon ami continue de reculer et à crier de + en + fort et lui demande d'arrêter. Mais à ce moment, Mr A arme sa barre en arrière en lui disant qu'il va le tuer. Et soudain, le coup part en le visant au visage. Mon ami ne sait même pas comment il a esquivé cette attaque. Mr A a mis une telle violence dans sa frappe qu'il est entraîné par la barre et déséquilibré, il chute au sol.

Mon ami le tient en joug, le sommant de ne plus bouger et de jeter sa barre. Mais Mr A tente une nouvelle attaque pour le viser aux jambes. Mon ami n'a d'autre choix que de lui donner un coup sur l'avant bras pour le désarmer. Mr A lâche sa barre, mon ami du pied la repousse à 2-3 mètre et lui intime de ne plus bouger.

C'est à ce moment que le gendre accompagné d'un autre de ses frères courent vers eux pour venir en aide à Mr A. Face à cette situation, et voyant que cela va dégénérer, Mon ami décide de jeter sa barre. Mr A en profite pour lui plonger dans les jambes, ils roulent au sol. Mon ami empoigne Mr A et le tient plaquer sur lui afin d'éviter de prendre trop de coup car le gendre a ramassé la barre de son frère.

Mon ami sent qu'il prend des coups sur le coté gauche, là où se tient le gendre, mais ne ressent aucune douleur (l'adrénaline peut être). Mr A essaie de le retourner  et de lui mettre des coups de poings dans le visage.

Mon ami pense que c'est la fin et qu'ils vont le tuer.

Tout à coup, la 4° personne qui est restée avec la fille leur signale d'arrêter car il y a du monde au balcon.

Mon ami dit à Mr A qu'il va le lâcher mais que s'il en profite pour le frapper il ne répond de plus rien.

De là, le gendre dit à son autre frère d'aller ramasser le piquet jeté au loin puis ils retournent sur leur chantier.

Mon ami essaie de se relever mais n'y arrive pas car une douleur vive envahit son pied gauche. Il délace sa chaussure, repousse sa chaussette et remarque une trace de coup sur son pied . Il se relace et se dirige tant bien que mal vers son vélo. Arrivée à leur hauteur, il leur signale qu'il va se rendre à la gendarmerie.

Mr A. hurle que si il y va, il le finira plus tard tout en regardant dans la direction des gens présents au balcon du HLM situé en face du champ.

Le gendre surenchérit en disant qu'il peut y aller car ils n'ont que des amis à la gendarmerie et qu'ils ont déjà la bière au frais pour les accueillir et que de toute façon, ils diront que c'est mon ami qui les a agressé.

Arrivé au vélo, mon ami retombe sur les fesses à 2 reprises en essayant de l'enfourcher : il fait plusieurs malaises vagaux à cause de la douleur. Ces chutes font beaucoup rires les agresseurs qui se moquent de lui et continuent à l'insulter

La 3° tentative est la bonne : mon ami se rend directement à la gendarmerie.

Quelle erreur ! (je développerais plus tard cet épisode)

Mon ami m'appelle pour me faire part de cette agression et me demander assistance : il est en état de choc.

Je quitte mon travail après avoir informer mon patron.

Je le trouve en sueur, il fait des malaise et présente des ecchymoses multiples. Mais le pire, c'est l'état de son pied qui est totalement difforme tellement il a enflé : l'oedeme suinte. Je décide de le conduire aux Urgences les plus proches.

Pendant qu'il se douche je me rend dans mon champ pour contrôler si mes animaux vont bien.

Je vois la fille de mes voisins n° 5 qui me dit "j'espère que tu as pris ta place au bon repos" . Le gendre et ses frères sont là, ils ricanent. Mr A m'interpelle en me demandant : "t'es d'où, toi? Non, parce que nous on est des vrais gersois ! " Je leur dis que ce n'est pas correct de s'en prendre à plusieurs à une personne seule et malade. Le gendre sort de ses gonds et du haut de son engin me hurle "Allez, dégage de là, sinon il va y avoir des morts avant ce soir !"

Je suis choquée et atterrée mais il y a plus urgent : conduire mon ami à l'hopital .

En repassant devant le HLM, je demande si quelqu'un a vu quelque chose. Beaucoup de gens reculent derrière leurs rideaux. Seule une de mes collègue de travail me signale qu'elle a vu une partie de l'agression.

 

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La vie n'est pas un long fleuve tranquille....
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