Les voisins n°1 : un couple de jeunes retraités

Peu avant d'emmenager, nous venions défricher les pourtours de la maison afin de faciliter l'accès (ce n'était pas du luxe : la photo parle d'elle même ).

C'est à cette occasion que nous avons fait la connaissance de notre voisine n°1. Quelle joie et quel accueil chaleureux ! jugez par vous même ....

Elle se présente donc à la clôture mitoyenne, 1° prise de contact entre mon ami et elle (je suis présente et spectatrice   :

Madame :                 "-Vous êtes qui ?

Mon ami                    - Bonjour Madame .

                                - Oui bonjour, mais vous êtes qui ?

                                - Les nouveaux propriétaires.

                                - Et vous avez acheté à qui ?

                                -Aux anciens propriétaires.

                                - Les V. (voisins n°5 à l'ouest du terrain)

                                - Non les L.

Madame s'enflamme :       - Ah, ce n'est pas possible, ce sont les V . les propriétaires. Et d'ailleurs, ils avaient promis de nous vendre du terrain parce que nous sommes juste derrière notre maison donc, il va falloir que vous teniez leur promesse ! Et, j'aime la tranquillité donc vous n'avez pas intérêt à faire du bruit. "

Son ton est sec et autoritaire. Elle nous somme de venir boire le café pour discuter de la vente. Nous déclinons poliment son offre et elle s'en va.

L'ancienne propriétaire nous avait dit qu'il y avait un puits sur ce bout de terrain mais elle ne savait plus le situer exactement.Après quelques semaines de défrichage, nous l'avons enfin trouvé ! Il était en limite de propriété contre le mur mitoyen totalement dissimulé sous un amas d'anciens piquets de clôture recouverts de branchage. C'était d'ailleurs notre voisin n°1 qui avait changé la clôture posée sur le mur mitoyen.Tous les détritus de ses travaux se trouvait sur notre terrain (Heureusement qu'il y a une déchetterie dans notre village !)

Bien évidement, notre voisin est revenu à la charge dans cet entrefait pour l'acquisition du terrain. Nous lui avons fait part de notre étonnement du contact virulent de sa femme. Hautainement, il nous a répondu qu'elle nous avait pris pour des étudiants (c'est une ancienne prof de langues). Nous en avons profité pour lui signaler que ses différents arbres et arbustes empiétaient largement chez nous et que toute cette végétation luxuriante dégradait le mur mitoyen qui menaçait de s'écrouler chez nous du fait de la poussée des racines.

Sur un ton ironique, il rétorque que l'état du mur est du à son âge et que le risque d'écroulement n'est que pur anticipation de notre part. D'autre part, il n'est pas enclin à couper ses branches de noyer étant donné que sa femme adore les noix.

Après avoir découvert le puits, nous les avons revu et leur avons signaler qu'aux vues de cette découverte nous ne leur vendrions pas de terrain ( l'eau c'est un cadeau de la vie !)

Nous en avons profiter pour leur signaler leur dissimulation, procédé peu orthodoxe . Monsieur nous a répondu que la maison était vide et qu'il ne voyait pas où était le problème ...

Madame est devenu haineuse et s'est mis à crier : de toute façon, nous étions venu là pour les faire partir. Fielleusement, elle nous a dit que , pour le puits, c'était à nous de nous renseigner et que nous en avions d'autres sur notre propriété. Puis, elle nous a reproché que notre maison avait du caractère contrairement à la sienne. 

Par la suite, nous avons redemandé à son mari de faire quelque chose pour les végétaux mais il n'en a pas tenu cas.

Et, ce d'autant plus qu'entre temps, il était devenu conseiller municipal. Déjà qu'il nous prenait de haut, je peux vous assurer que cette position lui a gonflé l'égo.

J'en ai donc été réduite à lui envoyer une LRAR en y joignant les textes régissant les plantations entre 2 propriétés. Il s'en est offusqué en nous disant que ce n'était pas comme cela que nous allions nous faire des amis.