Mes états d'âme

Pourquoi reprendre ce blog après un aussi long silence me direz-vous?

Peut-être pour le salut de mon âme ... ou plutôt de ma santé psychique, à ce jour, si fragile aux vues du marasme environnant fait de mensonges, de diffamation et de discrimination.

Pour savoir encore qui je suis .... car j'ai l'impression de me taper la tête contre les murs et que je n'arrive pas à trouver de raisons valables et logiques à ce qui m'arrive (ce doit être mon esprit cartésien qui parle ) .

Boileau disait : " Ce que l'on conçoit bien, s'énonce clairement

                         Et les mots pour le dire viennent aisément "

Pour moi, ce serait plutôt le fog à l'anglaise depuis 4 ans et je suis totalement épuisée psychologiquement et physiquement ... au bout de moi même.

Alors, à ce jour après de nombreuses démarches administratives sans réponse, sans soutien, personne à qui me confier, j'espère en investissant ce blog pouvoir retrouver une certaine sérénité et intégrité par la thérapie des mots.

Pourquoi ce long silence ?

• En 1° lieu : par pudeur.... peut être le fruit de mon éducation, bref, une réelle difficulté pour moi dans le fait de livrer ma vie privée à l'opinion publique.                                                            
  
• A cause du sentiment de culpabilité qui m'envahit qui me fait me demander " pourquoi ai-je acheté cette maison qui m'a conduit à ma perte et à celle de l' ami que j'héberge ?"
  Culpabilité que je sais infondée, celle des victimes qui s'insinue à leur insu, les engluant, les paralysant.
• A cause de cette souffrance viscérale que je ressens et que je tapis au plus profond de mon être pour ne pas sombrer dans la folie ou la dépression profonde, pour garder une vie sociale et professionnelle......et parce que "les coups et les douleurs ne se partagent pas."
• Enfin, car le récit des faits, outre qu'il soit douloureux quant il est conté à un tiers  ( et Dieu sait qu'il a déjà été divulgué à un niveau local !) se solde toujours par une incrédulité et un septicisme latent tant cela semble "too much" , ce qui  est d'autant plus blessant et outrageant. Ou sinon par cette phrase totalement galvaudée " OH là là, mes pauvres ! Il ne faut pas vous laisser faire ..." et quand vous vous retournez, personne n'est là pour vous soutenir.